• Début des années 1970, Nils Lofgren entrait dans le monde du rock par le biais d'une collaboration avec Neil Young, qui lui fit enregistrer des partitions remarquables sur son album "After The Goldrush". Instantanément, Nils s'était fait un nom qu'il allait tâcher d'étendre en fondant Grin l'année suivante, regrettable expérience sur le plan personnel malgré une musique fraîche pour l'époque et les années suivantes, Nils allait sortir une série d'albums solos qui rétrospectivement peuvent le situer entre Greg Kihn et Tom Petty, promoteur d'un rock sans fioritures mais diaboliquement soigné, dont les résultats les plus fameux ont trouvés places sur deux albums spécialement séduisant, "Cry Tough" et "I Came to Dance".

    Son image, Nils ne l'a jamais cultivée : il n'en a jamais eu une et c'est peut-être là son seul tort, car son visage neutre de "Nighr Fades Away" à la David Byrne contraste avec l'expression Keith Richard qu'il avait à ses débuts.


    Le manque de personnalité physique et sa solitude, recherchée au sein de la société rock, font qu'à chaque fois qu'il sort un album, on a l'impression d'assister à un renouveau, de redécouvrir une face cachée du rock sophistiqué américain, et "Night Fade Away" resplendit à nouveau parmi les sorties de l'année 1981, par son dynamisme, sa diversité d'inspiration et l'intensité des rifts, dont les racines s'incrustent dans le country rock le plus pur. 

    La plage titulaire, d'abord, menée sur un rythme solaire et doux, suivi de "I Go To Pieces", de Del Shanon et très Beatles dans le son Lofgren, complétés des entrainants "Don't Touch Me", "Sailor Boy" et In Motion" (gratifié d'un superbe solo de trompette de Chuck Findley) et tous coiffés de solos de guitares précis et omniprésence au piano. 
    Nils est un loser depuis une dizaine d'années, mais comme il le dit, c'est de l'Ancient History...

     

     


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  •  Groupe de rock britannique formé en 1976 par Ian Curtis, Peter Hook, Stephen Morris et bernard Summer.
    Lancer un genre musical est le rêve de la plupart des artistes. Ses sons futuristes des années 1980 sont à des années lumières des atours punk créés par le quartet Warsaw (premier nom du groupe).

    A la veille d'une tournée américaine et de la sortie de "Closer", un classique sombre et incontournable, la montée en puissance du groupe est stoppée net par le suicide de Curtis, en mai 1980. Bouleversé jusqu'au point de non-retour par l'échec de son mariage et la fréquence de ses crises d'épilepsie, il se pend dans la cuisine de son domicile.  

     Closer (1980) - Album complet

    Trop souvent, les disques de "rockandroll" sont jugés selon des critères extérieurs à leurs qualités propres, comme la crédibilité socio-culturelle, le passé artistique , le contexte géographique ou économique. Mais un élément est tristement infaillible pour assurer le succès commercial d'un disque : la mort.

    A cause de la nécrophilie chronique du public "rock" et autres, Jim Morrison, Sid Vicious, Ian Curtis et bien d'autres ont connus une renommée consacrée précisément par leur décès. Des héros et des martyrs. Mais le cas de Ian Curtis ne pouvait être comparé justement à celui des autres caricatures de rock stars parce qu'il était réservé, honnête et profond. Il n'est pas dommage que ce soit sa dispatition qui a fait découvrir la musique de Joy Division, il serait plus triste encore qu'on ne le découvrit jamais.

    Pour ceux qui classaient "Unknown Pleasures" parmi les meilleurs albums de 1979, "Closer" s'avère encore plus touchant, tragique et immense. Mais "Closer" n'est pas un album mortuaire, c'est une collection de tensions, d'humeurs sans humours, d'émotions en mouvement. 
    Les textes durs de Ian Curtis sont soulignés par la rythmique impeccable des trois autres membres du groupe et par la sonorité intense, insondable de Martin Hannett.

    Oui, "Closer" est l'album du désespoirs, il est empreint d'un symbolisme déchirant, et oui, il est superbe. 


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    Mick Jagger, Keith Richards et Brian Jones formèrent les Rolling Stones en 1962 avec le bassiste Dick Taylor et le pianiste Ian Stewart. Dès 1963 Taylor s'en alla et refit surface avec les Pretty Things et la section rythmique fut composée par Bill Wyman à la basse et Charlie Watts à la batterie.

    Tattoo You (1981) - Album complet

    You can start me up/You can start me up & I'll never stop !
    Et les Stones sont à nouveau au sommet avec un rift simple, étriqué, brûlant et par dessus tout porteur d'une nostalgie inconsciente logée dans on ne sait quel recoin de la mémoire du rock'n'roll fan. 

    Tout y est sur ce disque : l'acide des basses rythmiques, les chœurs délabrés, le fading quasi amateur de certains morceaux et enfin, les chansons : des rocks dépouillés et rauques proéminents, le singles, bien sur, mais aussi "Hang Fire", un superbe "Little T & A" et le violent "Neighbours", au son garage-drums révélateur.

     

    Il y a ensuite le moment lent du disque, le royaume entendu des ballades qui font enfin appel à la sensibilité de Jagger, au supplice discret des intonations guitaristiques de Richard/Wood et à des ambiances terriblement soul pour un groupe blanc "Worried About You", Tops (splendide), le sensuel "Heaven", l'Angiesque "No Use In Crying" et "Waiting On a Friend" (augmenté de sax) sont autant de classique en puissance. 


    A écouter en boucle.


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    Comment n'y avait-on pas pensé plus tôt ? Un groupe qui, pour pallier le manque de diversité de son chanteur, ferait appel à des vocalistes différents tout au long d'un album, en conservant cependant sa sonorité propre ! Un groupe qui reprendrait des classiques des années '60 et '70 dans des versions modernes et améliorées ! Un groupe qui abandonnerait la notion "rockiste" de quatuor électrique transpirant ! Un groupe à noyau fixe avec des membres interchangeables ! 

    Un groupe de studio artificiel, bureaucrate et créatif ! Ce groupe existe, et les gens qui l'on conçu - en l'occurence B.E.F. - sont Martyn Ware et Ian Craig Marsh précédemment connus pour avoir quitté Human League juste avant l'enregistrement de "Dare !" et dorénavant célèbres pour avoir créé en plus Heaven 17 la British Electric Foundation (B.E.F.) et cette musique de qualité et distinction. 

    Le choix de certaines chansons ou de certains artistes peut être discuté, mais les arrangements sont constamment merveilleux. "Ball Of Confusion", le morceau des Temptations qu'interprête ici Tina Turner, a l'ambiance poignante et moderne qu'il aurait toujours dû avoir, et "Wichita Linerman" de Glen Campbell chanté ici par Glenn Gregory (de Heaven 17), est aussi atmosphérique que "You've Lost" par la League.  Autres splendeurs "Anyone Who Had A Heart" par Sandie Shaw qui est accompagnée de Hank Marvin et de Nick Plytas, et puis "It's Over" de Roy Orbison, où Bill Mc Kenzie prouve combien il peut être un chanteur extraordinaire et, où John Foxx joue de la guitare acoustique, et enfin "There's A Ghost In My House" de R. Dean Taylor chanté par Paul Jones et "You Keep Me Hangin On " des Supremes par Bernie Nolan. Un must.


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  • The Stray Cats

    Trio de rockabilly formé en 1979 avec Brian Setzer au chant et à la guitare électrique, Slim Jim phantom à la batterie et Lee Rocker à la contrebasse.

    "Stray Cats" 1981

    The Stray Cats

    Album sorti en 1981 avec tout l’enthousiasme dont peut être capable un nouveau groupe dont les membres n'ont pas encore 21 ans et avec la maîtrise d'un vieux futé de la production à savoir Dave Edmund Himself.

    On a dit que les Stray Cats étaient étaient le renouveau du rockabilly. C'est vrai pour des morceaux comme "Runaway Boys", "Storm The Embassy", Rumble In Brighton".
    On a dit qu'ils n'en reniaient pas pour autant la genèse du genre. C'est vrai avec "Ubangi Stomp" et "Jeanie, Jeanie, Jeanie". Pour le reste, il y a encore quelques petites perles à signaler "Rock This Town" bien sûr et surtout "Crawl Up And Die", qui aurait pu faire un troisième simple.

    Brian Setzer s'affirme de suite comme la personnalité du groupe. Chanteur, guitariste, il est aussi le principal compositeur, signant six morceaux, les autres ne provenant pas de membres des Stray Cats. 

    Paradoxalement, l'originalité du son, cette contrebasse gonflée et cette batterie rudimentaire surtout de Slim Jim Phantom et Lee Rocker. 

    Un groupe parfaitement cohérent donc, qui est dynamique, gai et surtout qui swingue comme on ne l'avait plus fait depuis des lustres.

     


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  • The Clash

    Groupe de punk britannique formé dans les années 1970 à Londres avec Joe Strummer et Mick Jones au chant et à la guitare, le bassiste Paul simonon et Topper Headon à la batterie. Clash a été le plus politisé des groupes majeurs de cette période.

    Pete Townshend, des Who disait : " Quand on écoute Clash, on affronte la vie et, en même temps, on reçoit la force nécessaire pour le faire "

    Après un double album pour le prix d'un simple (London Calling), voici un triple pour le prix d'un simple avec Sandinista sorti en 1980.

    The Clash

    C'est une petite vacherie de Clash à une époque où les nouveaux disques sont si abondants. Avec cet album, Clash arrive à couvrir un tel éventail de genre musicaux que c'est ahurissant. C'est un véritable programme radio à lui tout seul : punk, reggae, dub, cold wave, rockabilly, pop, gospel, rétro, tout y passe. Et tout se suit avec peu de temps mort entre les plages. C'est gai, tragique, amusant, engagé, divertissant, politique... Aucun groupe n'avait atteint une telle variété et une telle richesse d'inspiration depuis le double album blanc des Beatles.

    A la première écoute, toutefois, c'est peut-être moins instantanément séduisant que ''London Calling", parce qu'il n'y a pas ici le même punch de la production, mais par contre... quelle versalité ! Lorsqu'il y a un morceau faiblard, il met en valeur le suivant, l’intérêt est toujours relancé au bon moment, il y a des surprises : "Police On My VBack" repris des Equals, "Lose This Skin" (quasi expérimental), des voix féminines dans "Hitsville U.K." et "Junkie Slip" qui bats les Talking Heads au jeu de leur dernier album. Et même les paroles, supérieures à la moyenne des autres groupes, se trouvent sur un dépliant. Que dire de plus ? Bonne écoute.

     


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  • Groupe de pop-rock anglais formé en 1975.
    A par son tout premier album (encore sous le nom de Smokey), le groupe de Chris Norman, Pete Spencer, Alan Silson et Terry Uttley ont produit avec
    Strange Paradise sorti en 1982 est un des album le plus cohérent du groupe. Sagit-il d'un album concept ? Un peu, car il y a une introduction et un final, mais à part ça, pas de liaison particulière entre les chansons, si ce n'est que, bien sûr, Smokie étant un groupe "pop" dans le plein sens du terme, elles parlent surtout d'amour.

    Ce qui est remarquable ici, c'est que pour la première fois les noms de Chinn et Chapman n'apparaissent nulle part, ni en tant que compositeur ni en tant que producteurs. Smokie, qui possède lui-même deux paires de compositeurs, n'en souffre pas le moins du monde, et si le son est un peu moins tranché, il est aussi moins racoleur à tout prix. Pas de grosses orchestrations, beaucoup de guitares acoustiques, de l'électricité à bon escient. C'est parfait : quasi tous les morceaux sont très forts mélodiquement et la vois de Chris Norman donne le relief habituel. 

    Comme Barclay Jams Harvest, Smokie est une des perles du rock romantique ; comme lui, il a parfois ses faiblesses, mais il n'a jamais sorti un seul mauvais album. Il est parfaitement à la hauteur de sa réputation.

    Une ballade, belle à en pleurer, vaut déjà, rien qu'à elle seule, le déplacement : "Can You Feel My Heartbeat". Pour le reste, rien de fort différent de ce que le groupe propose d'habitude quand il est au mieux de sa forme
    Un disque qui plait un peu plus à chaque écoute.

     

     


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  • Né un 13 octobre 1947, Samuel Roy Hagar, chanteur, guitariste et auteur-compositeur né en Californie, commence sa carrière dans le groupe Montrose avant de se lancer dans une carrière solo avec succès. Il jouissait d'un succès durable lorsqu'il a remplacé David Lee Roth en tant que chanteur au sein du groupe Van Halen de 1985 à 1996. Son style musicale se compose principalement
    de hard-rock et d'heavy metal.

    Standing hampton - 1981

    Standing Hamton est le septième album solo de Sammy Hagar depuis qu'il décida en 1976 de laisser le groupe Montrose pour jouer cavalier seul. Malgré sa qualité de son travail studio et scénique, il reste malheureusement sous-estimé chez nous. Et pourtant, ce n'est pas les atouts qui lui manque. Son ami de toujours Bill Church, tient la basse avec brio tandis que Gary Pihl officie aux guitares depuis que le premier guitariste de Sammy mourut sur scène peu après leur premier L.P. "Nine On A Ten Scale".

    Un contraste important est à noter entre son show et ses albums. Sur scène c'est la défonce pure. Ça explose dans tous les coins. Sur disque l'ensemble est plus construit, moins instinctif, mais gardant toujours son impact.

    Nous trouverons donc sur "Standing Hampton" d'un côté quatre balles de métal : "Sweet Hitchhiker" - "There Is Only One Way To Rock" - Baby's On Fire" et le simple "Heavy Metal". D'un autre, des compositions plus vocales et d'une lignée mélodique plus évidente tels "Can't Get Loose" avec des claviers prédominants - "Inside Lookin'In" à la Foreigner et "Surrender", de par son refrain, mériterait de faire un hit.

    Heavy Metal 

    Can't Get Loose

     

     


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  • XTC

    Groupe de New Wave anglais formé en 1976, bénéficiant de l'explosion du mouvement punk du moment et de la recherche de nouvelles stars par les grands labels.
    Sa formation se compose alors de Andy Patridge à la guitare et au chant, Colin Moulding à la bass et au chant, Terry Chambers à la batterie et de Barry Andrew aux clavier et saxophone. 
    Les premiers albums du groupe "White Music" & "Go 2" montrent déjà la conscience professionnelle la clairvoyance et la constance du groupe au niveau musicale. XTC a travaillé d'une manière intelligente et instinctive, transcendant les modes, les ignorant, conservant un respect de la chose donnée comme peu de groupes le feront jamais. C'est pour cela que le groupe n'a jamais connu le succès qu'il méritait. Trop fort, trop tortueux et pourtant tellement pop et accessible. L'évolution du groupe est assez semblable à celle de Roxy Music, tout en écartant l'échelle de popularité. Le génie propre de Ferry autant que celui de Patridge a été de créer Sa propre musique en totale disproportion avec son époque. 

    "English Settlement", leur cinquième album parut en 1982 est plus qu'un album brillant. Il impose une auto-évolution folle dans la structure même des chansons avec un "Ball And Chain" très Beatles/...Génésis rendu à la sauce XTC,
    " No Thugs In Our House" et "Snowman" sont les meilleurs des sept autres composées par Patridge, alors que l'atmosphère générale de l'album est plutôt l’acoustique et à la ballade nuancée. "Senses Working Overtime" est du moins le morceau le plus bondissant et un single formidable qui a enfin percé le chart anglais. 

    Ball An Chain

     

    Sense Working Overtime


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  • Né un 15 juillet 1947, il apprend la guitare à 13 ans et composera "You're Gonna Miss Me" en 1966. 
    Accroc aux substances hallucinogènes, il perd contact avec la réalité. Interné en 1969, peu après la parution de son troisième album de son groupe psychédélique " 13th Floor Elevators",  il s'évade et est reprit peu après pour être déclaré mentalement irresponsable par la justice et être aussitôt ré interné dans un centre hautement sécurisé d'où il écrira un recueil de poèmes.   

    En 1972, il retrouve la liberté, mais son équilibre psychologique demeure instable et sa perception de la réalité confuse. 

    L'album Rocky Erickson and the Aliens sort en 1980 avec une pochette post-psychédélique sous forme de collages éclatés parmi lesquels les morceaux de son visages se mêlent à des visions "démoniaques".  

     Ce disque, d'une simplicité et d'une versatilité exceptionnelles est sublime. Il y a d'abord la voix d'Erickson qui croise le ton suppliant et poignant de Chris De Burgh et la rancœur d'un Mike Jagger avec " I Walked With A Zombie", ensuite la sonorité des guitares, déchirante et larmoyante qui trouve une dimension immense dans "Night Of The Vampire". Même si ce disque est le reflet d'un San Francisco révolu, que le thème principal (les démons) est niais mais avec un morceau époustouflant "I Tink Of Demon", cet album est le résultat de telles tensions intérieures, d'émotions à l'image de la pochette embrouillée, qu'il est passionnant et attachant et admirable.

    I Walked With A Zombies

     

    Night Of The Vampire


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  • The Police

    Groupe de rock britannique formé en 1977 par Stewart Copeland (Batterie), Sting (chant & basse) et Henry Padovani à la guitare. Leur musique influencée par rock, le jazz le punk et le reggae est leur marque de fabrique et le succès est au rendez vous. 

     

     Zenyatta Mondatta - 1980

    The Police

    Troisième album du groupe sorti en 1980.Il a été écrit au cour de la deuxième tournée du groupe et enregistré en seulement quatre semaines.

     

    Il y a deux instrumentaux : Behind My Camel avec un style quasi-arabe et qui remporta un Grammy Award et qui fut composée par le guitariste Andy Summers, et The Other  Way Of Stopping  de Copeland. Deux hits immédiats sorti en single : Don't Stand So Close qui a remporté un Grammy Award de la meilleur performance par un Duo ou un groupe vocal et De Do Do Do De Da Da Da  qui selon Sting a été écrite pour répondre au besoin des gens d'avoir des chansons simples et deux morceau moins directes et plus complexe que sont Voices Inside My Head  et Shadows In The Rain , deux morceaux basés sur leur expérience personnelle : Driven To Tear et Bombs Aways et les deux meilleurs morceaux restant sont When The World Is Running Down et surtout Canari On A Coalmi ou il n'est pas tendre avec ceux qui vivent leur vie terré "a la façon d'un canari dans une mine"

    Zenyatta Mondatta - Album complet

     


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  • Ray LaMontagne

    Né d'un père musicien un 18 juin 1973 dans le New Hampshire aux Etats-Unis, il entend, un matin, alors qu'il se prépare pour aller travailler, "Tree Top Flyer" de Stephen Stills. Cette chanson sera pour lui une révélation qui va le décider de changer de vie. Il devient alors auteur-compositeur-interprète. 

    Sa musique soul & folk se prête parfaitement à sa voix. En 1999, il compose une démo de 10 chansons qui attirera l'attention d'un producteur et qui lui permettra de sortir son premier album " Trouble " le 14 septembre 2004. Un album bien accueilli par la critique et qui deviendra disque d'or en 2011. Cet album révélera les talent d'écriture du chanteur.

    Ray LaMontagne

    Ses influences musicales sont les chanteurs Stephen Stills, Richard Manuels et Rick Danko. Les critiques ont souvent comparé sa musique à celle de Van Morrison, Nick Drake et Tim Buckley.

    De nature timide et réservé, il est extrêmement perfectionniste. Il n'existe pas de DVD de ses concerts car très critique envers lui-même. 

    Ce 4 mars 2016, il sort '' Ouroboros ", un album très seventies avec quelques ballades d'une rare douceur dont il a le secret.

    Ray LaMontagne

     

    On retrouve dans cet album l'influence folk-rock-blues des années 70 à savoir celle de Neil Young, Stephen Still et autres... On y retrouve aussi un côté rock progressif à la Pink Floyd. Le titre " Hey, No Pressure " est construit autour d'un rift blues-rock efficace auquel s'alterne une guitare lead au son très seventies et au chant caractéristique de Ray. Tout simplement magnifique.

     

     

     

     


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  • Anya Marina

    Née un 23 septembre 1976, elle commence sa carrière en apparaissant dans diverses sitcoms à partir de 1997. 

    A San Diego Marina a joué sa première nuit micro ouvert et a commencé à écrire ses propres chansons. Elle a développé un spectacle qui comprenait des anecdotes et des histoires racontées entre les chansons, tout en continuant à travailler comme DJ à la radio entre ses tournées. Son premier enregistrement était un EP de cinq chansons "Exercises In Racketeering", qui a finalement conduit à un album complet sorti en 2005. 

    Anya Marina

    C'est en 2009 qu'est sorti son deuxième album
    "Slow & Steady Seduction : Phase II" 

    Anya Marina

    "Move You" est le premier single et premier clip de la chanteuse, suivi par "All The Same To Me" dans lequel elle apparaît dans toute sa splendeur. Nominée pour trois 3 San Diego Music Awards: Artiste de l'année, Album de l'année pour l'album "Slow & Steady Seduction : Phase II", et Chanson de l'année "Move You", qui remporte le 10 Septembre 2009 le prix de la chanson de l'année.

     Deux autres albums suivrons : "Flats Felony", qui sortira en mars 2012 et "Paper Plane" en 2016 qui est une petite merveille d'arrangement et de sensibilité.

    Anya Marina

    Extrait de l'album '' Ordinary Dude''

     

     


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