Le ska est né, à la Jamaïque, de la rencontre, au milieu des années 50, entre le rhytm'n'blues et le rock'n'roll décontracté de chanteurs comme Fats Domino et le rythmes traditionnels de l'île. Dans les années 60, le ska devient rock steady sous l'influence de chanteurs comme James Brown. Ska et rock steady sont très populaires en Grande-Bretagne auprès de jeunes jamaïcains émigrés et des mods. Au début des années 70, ces deux styles font place au reggae. Mais à la fin de ces mêmes années, le ska revient sur le devant de la scène, en Grande-Bretagne, avec des groupes comme Madness, Specials ou the Beat.

Le reggae prend la suite, dans la musique jamaïcaine, du ska et du rock steady. Les racines musicales sont sans doute les mêmes, le rhythm'n'blues et la soul music, mais elles sont soumisent à un traitement qui les transforment radicalement : le rythmes y est beaucoup plus lent, la guitare basse et la batterie y sont mises en avant. De plus, les thèmes des chansons feront plus volontiers militants, pour dénoncer la corruption  en Jamaïque, les brutalités policières ou faire l'apologie du mode de vie des rastas, les adeptes du rastafarisme. Le rastafarisme est une philosophie qui prône la référence à l'Afrique et spécialement à l'Ethiopie, considérée comme la Terre promise, et qui développe un style proche de l'idéal hippie, autour de la non-violence, de la marginalité choisie et de la ganja, l'herbe qu'on fume et qui permet de communiquer avec Jah, Dieu. On découvre en Europe et aux Etats-Unis, le reggae, qui existe depuis la fin des années 60, à partir de 1974. Il devient alors une source d'inspiration pour de multiples artistes et courant musicaux nouveaux : le Rolling Stones, Eric Clapton, les Clash, Police. Le rap est lui-même fortement redevable des techniciens du dub, des disques instrumentaux sur lesquels les  disc-jockeys jamaïcains avaient l'habitude d'improviser, Bob Marley, Peter Tosh, Linton Kwezi Johnson, Toots et Jimmy Cliff sont parmi les grandes stars du raggae.

Au début des années 60, les musiciens et producteurs noirs baptisent soul (l'âme) ce qu'avant on appelait rhythm'n'blues. Le choix du terme fait référence à la fois à la tradition religieuse de la musique noire, à des paroles qui exposent les états d'âmes des chanteurs et à la revendication d'une reconnaissance de la culture noire américaine. A cette époque, les grands artistes de la soul sont James Brown, Otis Redding, Wilson Pickett ; plus tard, Marvin Gaye et les groupes vocaux de la Tamla Motown. La soul music reste toujours la base de toutes les musiques noires contemporaines.

La world music est un mouvement initié au milieu des années 80 par des artistes comme Peter Gabriel, Sting ou David Byrne. Ceux-ci cherchent à créer des ponts avec les musiques du monde entier en enregistrant avec des musiciens tel que Mory Kanté, Youssou N'Dour, en mélangeant des univers musicaux très différent ou en faisant connaitre à la jeunesse occidentale des traditions musicales différentes. L'African beat, le raï mais aussi le tango, le musette ou le jazz éthiopien font partie de la world music.

La folk music est la musique populaire au sens de musique produite et consommée par le peuple, en dehors de toute commercialisation. Le terme désigne donc initialement les musiques d'avant l'industrialisation et l'urbanisation, transmise oralement. Dans les années quarante, un premier mouvement de redécouverte des musiques traditionnelles américaines se produit avec des chanteurs comme Woody Guthrie et Peter Seegeer. Dans les années 50, les reprises et certaines chansons du folklore ont un certain succès commercial. Dans les années 60, la folk music est liée à la montée de la contestation, avec des chanteurs comme Bob Dylan, Joan Baez, Tom Paxton. Le chanteur folk chante seul, s'accompagnant à la guitare sèche et / ou à l'harmonica. En France, Hugues Aufray, Graeme Allwright.

On parle de glitter rock, de glam rock, de rock décadent ou encore de rock androgyne pour désigner moins un style de musique qu'une manière, pour les groupe, de se vétir. Littéralement glitter rock signifie le rock à paillettes, à cause du maquillage, des travestissement et de l'ambiguïté sexuelle des artistes. David Bowie, Alice Cooper, Roxy Music, T. Rex et certains groupes de heavy métal (Mötley Crüe) relèvent de cette esthétique.

En France, on utilise indifféremment hard rock et heavy metal. En fait, hard rock désigne une certaine manière de faire du rock, manière dont le heavy metal est issu : des accords (les rifts) répétés, l'accent mis plus sur le rythme que sur la mélodie ou l'harmonie, l'amplification, voire les distorsions. Le rock'n'roll  et le rock le plus influencés par le rhythm'n'blues et le blues relèvent de cette catégorie : certains morceaux d'Elvis Presley, d'Eddie Cochran, des Kinks, surtout les Rolling Stones, les Who, Jimi Hendrix ou les Cream. A partir de 1968, le hard rock devient un genre à lui tout seul avec Deep Purple, Led Zeppelin et se confond avec le heavy metal.

Le blues est une des bases, avec la musique religieuse ( le gospel ) , de la musique noire américaine et par conséquent une des influences majeures du rock. Le blues se développe, aux Etats-Unis, après la fin de l'esclavage (1865). Il emprunte ses accords fondamentaux et l'importance du rythmes à ses racines africaines et ses thèmes à toutes les facettes de l'expérience des Noirs dans la société américaine (travail, amour, argent, espoir et désespoir) qu'il exprime en général de façon très crue : le gospel est la musique de Dieu, mais le blues est la musique du diable. Le blues connait un certain succès commercial dès les années 20 avec Bessie Smith, mais sous ses formes les plus simples il est surtout populaire parmi la population noir pauvre des villes et des campagnes. Le blues se distingue ainsi selon son milieu d'origine : au blues rural où le chanteur s'accompagne à la guitare, et qui est principalement le blues du Delta (du Mississippi), s'oppose le blues urbain (Muddy Waters - T. Bone Walker ou B.B King), électrifié et joué par des groupes. Dans les années 60, le blues devient populaire auprès d'un plus large public, car il est directement à l'origine de la musique de groupes comme les Rolling Stones ou les Cream. Périodiquement, on assiste a un blues revival. Ainsi en France, depuis les années 80, avec des artistes comme Verbeke ou Paul Personne.

La country and western est la musique traditionnelle du sud des Etas-Unis. Avant 1945, on disait hillbilly et depuis les années 70, on dit simplement country music. Ses bases musicales et ses instruments sont européens (les rythmes et les danses des îles britanniques, le violon, l'absence de batteries), avec quelques apports du blues. Dans l'histoire du rock, le rockabilly est fortement influencé par le country and western, de même que le country rock des années 60 et 70. Hank williams, Johnny Cash sont des classiques de la country music ; Waylon Jenings, Dolly Parton, Kenny Rogers sont parmi les plus grandes stars actuelles de cette musique qui a pour capitale, Nashville.

Dans les années 60, le terme progressive rock désigne les musiques qui cherchent de façon délibérée à faire progresser musicalement le rock, que ce soit par l'apport d'instruments nouveaux, par le croisement avec la musique classique , la musique contemporaine ou le jazz, ou par l'usage systématique des ressources du studio. Les Beatles, les Beach Boys, Pink Floyd illustrent cet état d'esprit. Les années 70 verront l'apogée de ce courant musical avec notamment King Crimson, Génésis, Yes et Gong. Dans les années 80, Marillon, Pendragon et quelques autres insuffleront à cette musique une rythmique plus carrée, lui donnant un aspect beaucoup plus commercial. Un revival progressive rock a lieu dans les années 90 avec la reformation d'ancien groupes (King Crimson, Camel) et quelques nouveau venu (Porcupine Tree)

Rock est d'abord un diminutif commode de rock'n'roll. Mais dans les années 60, le terme prend une signification plus précise : il renvoie à l'émmergence de nouveaux artistes comme les Beatles, Bob Dylan, les Rolling Stones, etc..., qui s'inspirent en partie du rock'n'roll mais développent une exigence artistique plus grande que celle des pionniers. De plus, cette musique accompagne le développement des différents mouvements de contestation qui touchent les pays occidentaux. A partir de ce moment, le terme rock englobe aussi bien la musique que les fait de société qui ont trait à la jeunesse : de 1965 à 1976 le rock désigne tout ce qui est nouveau dans le domaine musical, social et culturel. A partir des années 80, on utilise le terme dans deux sens : de façon large, pour désigner toutes les musiques écoutées par les jeunes depuis les années 50, du rock'n'roll à la dance music ; de manière plus limitée, pour désigner les musiques des années soixante et celles qui après sont produites dans le même esprit.

 Le terme « chanson de pop » (pop song en anglais) est apparu pour la première fois en anglais en 1926 pour indiquer qu'une pièce de musique avait un certain aspect attirant

En anglais, pop music est l'abréviation de popular music, la musique qui plait, qui marche. Accolé à un style de musique, le terme pop signifie ainsi qu'une musique cherche à séduire le grand public. Quelquefois, cela veut dire aussi qu'un morceau rock à certaines des qualités de la variété : la consision, la simplicité, le côté accrocheur ou la qualité mélodique. Dans ce cas, une bonne partie de la new wave mérite le qualificatif de pop ; mais, quelquefois, on ajoutera une précision pour marquer la distance avec la variété : ainsi, on parlera de noisy pop, la pop bruyante, proche musicalement du grunge. Enfin, il faut préciser que pendant les années 60 et 70, on a souvent , surtout en France, utilisé le vocable pop music pour parler de la rock musique. On peut considérer que la pop connaît sa maturité avec l'avènement des Beatles.

Tattoo You est le 17ème album des Rollong Stones sorti en 1981. Un grand succès critique et commercial. Album principalement composé de chutes de scéances d'enregistrement précédent. Certains datant d'une décénnie avec des voix nouvelles  et des overdubs.

L'album s'ouvre avec "Start Me Up"   qui est sorti en single. Cette chanson a été enregistrée au cours des sessions de 1975. Initialement un reggae-rock, elle a été abandonnée après une dizaine de prise. En 1979 elle fut reprise avec un son plus rock mais de nouveau mise de côté.  C'est en 1981 qu'elle est reprise avec une ambiance plus rock parmi les quelques cinquante version reggae.

"Hang Fire" est une piste rapide aux paroles satiriques dirigé carrément contre le déclin économique de l'Angleterre dans les années 1970. Une des chanson ouvertement politique du groupe.

"Slave" a été écrite et enregistrée pour l'album "Black And Blue" en 1975 et est le résultat d'expériences des Stones avec le funk et la musique dance.

"Black Limousine" est un blues dur qui rappelle quelque enregistrement ancien des Rolling Stones. 

"Neighbors" est une des deux  chansons écrite spécialement pour cet album. Jagger a été inspiré par les démêlés de Richards avec ses voisins, après que le guitariste ait été expulsé de son appartement de la ville de New York parce qu'il jouait de la musique trop fort.

"Worried about You" est une très lente ballade écrite par Mick Jagger et Keith Richards produite au départ pour l'album "Black And blue" sorti en 1975.

"Tops" , "Heaven""No Use In Crying"  encore trois magnifique chansons.

"Waiting On A Friend" a été le deuxième single de l'album. Il a d'abord été jouer en 1970 quand Mick Taylor a rejoint le groupe.  La chanson est connue pour ses qualités de rêve provoqué par les guitares douces et le rythme en douceur. Les Stones ont  embauché le  saxophoniste Sonny Rollins pour exécuter le solo sur cette chanson, ainsi que deux autres sur l'album.

Album de folk-rock intimiste sorti en 1971.

"Blue" a été l'album de Joni Mithchell à son apogée. Ce fut un journal ouvert déversant son coeur sanglant, sa douleur et sa tristesse. Elle est devenue un poête et un parolier à part entière avec une musique aux influences pop et jazz. Elle a appris à jouer du dulcimer et en joue magnifiquement dans cet album et en particulier dans la chanson d'ouverture "All I Want"

En 2003 "Blue" a été classé 30ème parmi la liste des 500 plus grands albums de tous les temps par le magazine Rolling Stone.

En 2000 "Blue" a remporté la première place dans les 50 plus grands albums canadien.

Album très intimiste notemment sur sa chanson "Little Green" écrite en 1967 au sujet de sa fille qu'elle avait du abandonnée lorsqu'elle n'était qu'une chanteuse pauvre. Cette chanson montre toute la sensibilité de Joni Mitchell. Cette chanson a été réécrite un certain nombre de fois avant sa sortie. Elle a retrouvé sa fille en 1997.

"Carey" nous montre une fois de plus sa compétence pour cet instrument qu'est le dulciner.

La chanson titre "Blue" pourrait avoir un rapport avec le chanteur David Blue avec qui elle aurait eu une liaison.

"California" est un autre petit bijou qu'elle chante admirablement accompagnée par son dulciner.

"This Flight Tonight" est une chanson sur un regret d'un amour trop court a cause d'un départ. Le groupe Nazareth a reprit "This Flight Tonight"  dans leur style hard-rock en 1973

Bien que n'ayant jamais sorti en single, "River" est devenue l'une des plus célèbres chansons de Joni Mitchell qui s'interroge sur la récente rupture d'une relation amoureuse. Pas moins de 227 reprises de cette chanson ont été enregistrées.

Grand succès pour "A Case Of You" qu'elle chante accompagnée de son dulcimer. Cette chanson a fait l'objet de plusieurs reprises.

La chanson qui cloture cet album "The Last Time I Saw Richard" pourrait faire référence au premier mari de Joni : Chuck Mitchell. Le groupe de rock brésilien Legiào Urbana a repris "The Last Time I Saw Richard" en 1992

Le jazz est un genre du musique né en USA au début du XXè siècle. Elle est issue  du blues , du gagtime et de la musique européenne. C'est à la nouvelle Orléans que l'on attribue la naissance du jazz. Ses ancètres sont le "work song" , chant de travail des esclaves africain. et les chants religieux, negro spirituals et gospels chantés dans les églises lors des cérémonies religieuses. Le premier enregistrement de jazz voit le jour en 1917, par l'Original Dixieland Jass Band.

Autoproclamé inventeur du jazz, Jelly Roll Morton est en effet un passeur entre  ragtime et jazz mais ce sont Kid Ory, Sidnet Bechet et surtout Louis Amstrong qui s'imposent comme les grands solistes des formations Nouvelle-Orléans, ce dernier ouvrant avec ses solos la porte à l'ère du swing.