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    Groupe de rock américain fondé en 1974 par Willy De Ville

     

    Coup de grâce - 1981- Album complet

    Pendant des années, Willie De Ville est apparu comme l'un des artistes parmi les plus intéressants de la scène
    new- yorkaise, mais sans s'y attacher, s'identifier ou s'y reconnaître. De Ville faisait sa musique, et elle plaisait, car en elle se trouvait un élément primordial en rock : la différence. La différence de perspective d'action, de rythmes, de direction, d'assurance, de conviction. De tripes.
    Et puis, là, sans prévenir, Willy accouchait d'un Chat, bleu de surcroît. La claque. Qu'y trouvait-on ? La différence. Un son sifflant, dérivant, une atmosphère inimitable, exotique, sommeillante, porteuse de rêverie et d'humilité.

    " Coup de grâce " vient achever l'admirateur suspicieux, le sape, le flagèle, sans la différence. Un album délicieux, pas vraiment évolué et duquel deux tendances se dégagent : Bruce Springsteen et le blues. Springsteen pour la façon dont certaines chansons sont bâties. Le génie de Willy, par contre, c'est de pouvoir les manier à sa guise, d'y ajouter sa touche typiquement new-yorkaise, ces vocaux intestinaux, ces guitares judicieusement dosées, cette langueur envoûtante qui prend à la gorge et à l'esprit pour ne plus vous quitter.

    Ce sont de magnifiques ballades ( "Help Me Make It", "Love and Emotion" ) au côté subtilement californien (des claviers à peine discernables), des rocks à consonance porto-ricaine et aux accents désespérés ( "Maybe Tomorrow", splendide, "Love Me Like You Did Before" ) et par-dessus tout la voix si personnelle de De Ville horriblement humaine, qui coiffe ces compositions, une voix qui leur donna leur véritable dimension. 

    Mike De Ville est inclassifiable et il le restera encore pendant des années, " Coup de Grâce" le prouve au-delà de toute espérance. Album indissociable du "Chat Bleu", il le complète simplement. Album majeur pour tout amateur de musique.


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  •  Né un 18 décembre 1948, Bill Nelson est un chanteur britannique au talent multiple : guitariste, auteur-compositeur, producteur, peintre, artiste vidéo et musicien expérimental. Fondateur du groupe Be Bop Deluxe au début des année 1970, il a été décrit comme l'un des guitariste les plus sous-estimés du mouvement rock des années 1970.

    The Love That Whirls - 1982

    Il n'y a qu'une seule dualité en Bill Nelson, mais une quantité croissante en fonction de la complexité même du personnage. Celle de base est la plus simple : le dilettante d'une part, l'esthète de l'autre, l'attirance pour le rock, l'attrait pour " l'autre chose ", le tiraillement entre sa technique et sa soif de découvertes.

    De rock, Nelson a suffisamment montré son génie avec son premier groupe, Be Bop Deluxe, une formation qui pouvait démoder le mot "moderne" avant même qu'on la qualifie de telle. Be Bop Deluxe a eu ses moments de génie et puis Bill Nelson a décidé d'ouvrir lui même sa voie, avec Red Noise d'abord, un groupe qui ne lui a pas été essentiel, avant d'enfin pouvoir enregistrer et agir librement dès 1980. 
    A partir de là, il construit ses albums SEUL, jouant de TOUS les instruments avec une technique incroyable.
    Il est alors à ce point prolifique qu'il sort le double "Quit Freaming And Get On The Beam" puis l'oubliable "Das Kabinet..." et ensuite ce "Love Whrils"

    Si vous voulez savoir d'où XTC, The Cure, Wire et une centaine d'autres tirent leur système de composition, c'est chez Nelson que vous trouverez la réponse. Et les compositions de choix s'y bousculent, marquées pour la plupart de son amour grandissant pour les sonorités orientales ("A Private View). Il y a également un instrumental ("Perfect Beauty"), du rock ("Echos Arriving", 
    "Flaming Desire" et surtout "The October Man", qui évoque Bowie), le tout merveilleusement équuilibré et joué,versatile et soumis à des attaques de guitares et de synthés comme il est seul à les inventer. 

     

    Enregistrement 2011

    Un album terriblement moderne pour l'époque.


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    On pourrait presque dire que Fleetwood Mac est composé de plusieurs groupes. Le batteur Mick Fleetwood rejoint le groupe de John Mayall, les Bluesbreakers, en 1967, mais un mois après son arrivée, Mayall le vire ainsi que Peter Green, guitariste du groupe. Le duo décide de créer son propre groupe. Dès 1968, ils se mettent à publier une série d'album qui deviendront des hits. Christine McVie rejoindra le groupe aux claviers lors d'une tournée américaine en 1971. Lindsey Buckingham et Stevie Nicks seront invité à rejoindre le groupe en 1975. Cette nouvelle mouture sera la période le plus lucrative du groupe.   

     

    "Mirage" Album complet

    Cet album sorti en 1982 n'est pas un nouveau "Rumour".
    "Mirage" n'éclate pas comme un boulet de canon de son fût, ne s'écoute pas huit fois consécutivement, ne se divinise pas, contrairement à "Rumour". Mais sans pour autant retrouver cette entité, cette musculature ruisselante contenue dans ce disque, le fan a néanmoins découvert un Fleetwood Mac, qu'il avait cru perdu, sombré inexorablement avec l'album "Live".

    Avec "Mirage", Fleetwood Mac reprend du poil de la bête et tout y est : des rocks enlevés, de la plume de Lindsay Buckingham, responsable également de "Oh Diane", à l'inspiration sixties remarquable, et les slows, parfois fermes, de la plume de Chistine McVie avec "Wish You Were Here", et " Love in Store", parfois sensuels de la plume de StevieNicks avec " That's Alright", et "Gypsy"

    Qualité irréprochable et plusieurs hits à la clé. 


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    Bad For Good

     

    Depuis l'année 1977, on attendait un successeur au "Bat Out Of Hell" de Meatloaf. Et c'est en 1981 que son mentor, celui qui composa et arrangea "Bat Out Of Hell" et dont on se demande bien pourquoi diable ne l'a-t-il pas interprété lui-même. Car il est évident que Steinman apparaît ici comme une sorte de génie démentiel. Non seulement il chante aussi bien que son "protégé", mais plus directement concerné, il met plus de cœur dans ses interprétations, et le résultat sera un nouveau chef-d'oeuvre.

    En effet, avec Steinman, le rock prend une dimension panoramique aux connotations quasiment mythologiques.
    Une mythologie de fantaisie, moderne et dérisoire comme celle des super-héros de bande dessinées, où le rock n'est plus un moyen mais une fin en soi. Un état quasiment mystique à atteindre par un rituel fait de tous les clichés du genre.

    On obtient ansi une fresque quasiment apocalyptique, dont les cavaliers pourraient être Phil Spector, Chuck Berry, Bruce Sprintsteen et Brian Wilson. Ceux qui trouveront ce disque pompeux n'ont rien compris : on ne tourne pas "Superman" en super-8, on ne le prend pas au sérieux non plus.

    Un monologue comme "Love And Death An American Guitar" résume toute la démarche de Steinman : le rock, c'est plus le fait que Pete Townshend fracasse sa guitare contre ses baffles que le fait qu'il soit un bon musicien.
    Et le rock n'est jamais autant déprécié que lorsqu'il se met à avoir le sens de la mesure. Ceci a un côté démentiel qui relègue tous les groupes de hard au rang d'aimable divertissements pour fillettes. Car ne pas avoir le sens de la mesure et être bon en même temps, ce n'est pas facile. C'est ce qui fait de cet album un "monstre" de l'année 1981.

     

     


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  • Highway to Hell - Album complet

     

    Album sorti en 1979 et c'est aussi l'album d'AC/DC le plus vendu avec Bon Scott

    AC/DC est avant tout un groupe de scène. On ne peut pas dire en écoutant cet album, qu'il soit particulièrement plus réussi que les précédents au niveau musical, ni fort différent. C'est du hard-rock pur et féroce, un point c'est tout. On passe du heavy au boogie entraînant, mais il n'y a pas un seul morceaux vraiment lent, ou le soupçon d'une tentative de changement de rythme une fois l'introduction passée.

    Les paroles sont aussi simplistes que la musique. Cela dit ça accroche, c'est personnel. Sans doute, avant tout, grâce à la voix à la Alex Harvey de Bon Scott, qui est particulièrement en forme ici ; sans doute aussi grâce à quelques rifts imparables assénés à la guitare solo par Angus Young, mais surtout parce que la guitare  Rythmique de Malcom Young est particulièrement mise en évidence, assurant une cohésion et une continuité qu'on retrouve chez peu de groupes, même super blindés.

    AC/DC appartient à cette catégorie de rockers métalliques qui comprend aussi les Scorpions. Ces enragés finissent par vous mordre, et les morceaux séduisent de la même façon que, par exemple, les compositions des Ramones : par leur crétine évidence.

    Ce disque n'en est qu'une autre démonstration, aussi subtile qu'un coup de poing... Aussi efficace.

     

     


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  •  La plupart des rock stars enchaînent les succès et atteignent leur apogée. Pas Neil Young ; son assurance lui permet de faire ce qu'il veut. Des styles aussi divers que le grunge, le R&B, le rockabilly et la country ont alimenté des décénnies d'une carrière solo amorcée au moment de son départ de Buffalo Springfield, en 1967.  

     

    Live Rust - Album Complet

     

    Double album Live sorti en 1979 dont la première partie est acoustique. Neil Young ouvre le feu avec "My My, Hey Hey (Out Of The Blues)" ou il fait référence à l'imortalité du rock et de ses légendes : le "king" Elvis et... Johnny Rotten. 
    Puis on passe à l'électricité et le concert se terminera de la même façon, puissance et rage en plus avec "Hey Hey, My My (Into The Black).

    Entre cela il y aura deux autres morceaux de"Never
    Sleeps" : "Powderfinger" et "Susan Delivery" et puis toute une série de "chevaux de bataille" dont "After the Gold", "Rush", "Comes A Time", "The Loner", "The needle and The Damage done" (dont l'introduction est repiquée ironiqueent sur l'album "Woodstock", "Cortez The Killer", "Cinnamon Girl'' et "Like A Hurricane" pour les plus marquants. 

    Enregistrement excellent, le public ne "participe" pas vraiment mais fait bien sentir sa présence.
    Bref, un très bon "Live"


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  • Début des années 1970, Nils Lofgren entrait dans le monde du rock par le biais d'une collaboration avec Neil Young, qui lui fit enregistrer des partitions remarquables sur son album "After The Goldrush". Instantanément, Nils s'était fait un nom qu'il allait tâcher d'étendre en fondant Grin l'année suivante, regrettable expérience sur le plan personnel malgré une musique fraîche pour l'époque et les années suivantes, Nils allait sortir une série d'albums solos qui rétrospectivement peuvent le situer entre Greg Kihn et Tom Petty, promoteur d'un rock sans fioritures mais diaboliquement soigné, dont les résultats les plus fameux ont trouvés places sur deux albums spécialement séduisant, "Cry Tough" et "I Came to Dance".

    Son image, Nils ne l'a jamais cultivée : il n'en a jamais eu une et c'est peut-être là son seul tort, car son visage neutre de "Nighr Fades Away" à la David Byrne contraste avec l'expression Keith Richard qu'il avait à ses débuts.


    Le manque de personnalité physique et sa solitude, recherchée au sein de la société rock, font qu'à chaque fois qu'il sort un album, on a l'impression d'assister à un renouveau, de redécouvrir une face cachée du rock sophistiqué américain, et "Night Fade Away" resplendit à nouveau parmi les sorties de l'année 1981, par son dynamisme, sa diversité d'inspiration et l'intensité des rifts, dont les racines s'incrustent dans le country rock le plus pur. 

    La plage titulaire, d'abord, menée sur un rythme solaire et doux, suivi de "I Go To Pieces", de Del Shanon et très Beatles dans le son Lofgren, complétés des entrainants "Don't Touch Me", "Sailor Boy" et In Motion" (gratifié d'un superbe solo de trompette de Chuck Findley) et tous coiffés de solos de guitares précis et omniprésence au piano. 
    Nils est un loser depuis une dizaine d'années, mais comme il le dit, c'est de l'Ancient History...

     

     


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  •  Groupe de rock britannique formé en 1976 par Ian Curtis, Peter Hook, Stephen Morris et bernard Summer.
    Lancer un genre musical est le rêve de la plupart des artistes. Ses sons futuristes des années 1980 sont à des années lumières des atours punk créés par le quartet Warsaw (premier nom du groupe).

    A la veille d'une tournée américaine et de la sortie de "Closer", un classique sombre et incontournable, la montée en puissance du groupe est stoppée net par le suicide de Curtis, en mai 1980. Bouleversé jusqu'au point de non-retour par l'échec de son mariage et la fréquence de ses crises d'épilepsie, il se pend dans la cuisine de son domicile.  

     Closer (1980) - Album complet

    Trop souvent, les disques de "rockandroll" sont jugés selon des critères extérieurs à leurs qualités propres, comme la crédibilité socio-culturelle, le passé artistique , le contexte géographique ou économique. Mais un élément est tristement infaillible pour assurer le succès commercial d'un disque : la mort.

    A cause de la nécrophilie chronique du public "rock" et autres, Jim Morrison, Sid Vicious, Ian Curtis et bien d'autres ont connus une renommée consacrée précisément par leur décès. Des héros et des martyrs. Mais le cas de Ian Curtis ne pouvait être comparé justement à celui des autres caricatures de rock stars parce qu'il était réservé, honnête et profond. Il n'est pas dommage que ce soit sa dispatition qui a fait découvrir la musique de Joy Division, il serait plus triste encore qu'on ne le découvrit jamais.

    Pour ceux qui classaient "Unknown Pleasures" parmi les meilleurs albums de 1979, "Closer" s'avère encore plus touchant, tragique et immense. Mais "Closer" n'est pas un album mortuaire, c'est une collection de tensions, d'humeurs sans humours, d'émotions en mouvement. 
    Les textes durs de Ian Curtis sont soulignés par la rythmique impeccable des trois autres membres du groupe et par la sonorité intense, insondable de Martin Hannett.

    Oui, "Closer" est l'album du désespoirs, il est empreint d'un symbolisme déchirant, et oui, il est superbe. 


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    Mick Jagger, Keith Richards et Brian Jones formèrent les Rolling Stones en 1962 avec le bassiste Dick Taylor et le pianiste Ian Stewart. Dès 1963 Taylor s'en alla et refit surface avec les Pretty Things et la section rythmique fut composée par Bill Wyman à la basse et Charlie Watts à la batterie.

    Tattoo You (1981) - Album complet

    You can start me up/You can start me up & I'll never stop !
    Et les Stones sont à nouveau au sommet avec un rift simple, étriqué, brûlant et par dessus tout porteur d'une nostalgie inconsciente logée dans on ne sait quel recoin de la mémoire du rock'n'roll fan. 

    Tout y est sur ce disque : l'acide des basses rythmiques, les chœurs délabrés, le fading quasi amateur de certains morceaux et enfin, les chansons : des rocks dépouillés et rauques proéminents, le singles, bien sur, mais aussi "Hang Fire", un superbe "Little T & A" et le violent "Neighbours", au son garage-drums révélateur.

     

    Il y a ensuite le moment lent du disque, le royaume entendu des ballades qui font enfin appel à la sensibilité de Jagger, au supplice discret des intonations guitaristiques de Richard/Wood et à des ambiances terriblement soul pour un groupe blanc "Worried About You", Tops (splendide), le sensuel "Heaven", l'Angiesque "No Use In Crying" et "Waiting On a Friend" (augmenté de sax) sont autant de classique en puissance. 


    A écouter en boucle.


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    Comment n'y avait-on pas pensé plus tôt ? Un groupe qui, pour pallier le manque de diversité de son chanteur, ferait appel à des vocalistes différents tout au long d'un album, en conservant cependant sa sonorité propre ! Un groupe qui reprendrait des classiques des années '60 et '70 dans des versions modernes et améliorées ! Un groupe qui abandonnerait la notion "rockiste" de quatuor électrique transpirant ! Un groupe à noyau fixe avec des membres interchangeables ! 

    Un groupe de studio artificiel, bureaucrate et créatif ! Ce groupe existe, et les gens qui l'on conçu - en l'occurence B.E.F. - sont Martyn Ware et Ian Craig Marsh précédemment connus pour avoir quitté Human League juste avant l'enregistrement de "Dare !" et dorénavant célèbres pour avoir créé en plus Heaven 17 la British Electric Foundation (B.E.F.) et cette musique de qualité et distinction. 

    Le choix de certaines chansons ou de certains artistes peut être discuté, mais les arrangements sont constamment merveilleux. "Ball Of Confusion", le morceau des Temptations qu'interprête ici Tina Turner, a l'ambiance poignante et moderne qu'il aurait toujours dû avoir, et "Wichita Linerman" de Glen Campbell chanté ici par Glenn Gregory (de Heaven 17), est aussi atmosphérique que "You've Lost" par la League.  Autres splendeurs "Anyone Who Had A Heart" par Sandie Shaw qui est accompagnée de Hank Marvin et de Nick Plytas, et puis "It's Over" de Roy Orbison, où Bill Mc Kenzie prouve combien il peut être un chanteur extraordinaire et, où John Foxx joue de la guitare acoustique, et enfin "There's A Ghost In My House" de R. Dean Taylor chanté par Paul Jones et "You Keep Me Hangin On " des Supremes par Bernie Nolan. Un must.


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  • The Stray Cats

    Trio de rockabilly formé en 1979 avec Brian Setzer au chant et à la guitare électrique, Slim Jim phantom à la batterie et Lee Rocker à la contrebasse.

    "Stray Cats" 1981

    The Stray Cats

    Album sorti en 1981 avec tout l’enthousiasme dont peut être capable un nouveau groupe dont les membres n'ont pas encore 21 ans et avec la maîtrise d'un vieux futé de la production à savoir Dave Edmund Himself.

    On a dit que les Stray Cats étaient étaient le renouveau du rockabilly. C'est vrai pour des morceaux comme "Runaway Boys", "Storm The Embassy", Rumble In Brighton".
    On a dit qu'ils n'en reniaient pas pour autant la genèse du genre. C'est vrai avec "Ubangi Stomp" et "Jeanie, Jeanie, Jeanie". Pour le reste, il y a encore quelques petites perles à signaler "Rock This Town" bien sûr et surtout "Crawl Up And Die", qui aurait pu faire un troisième simple.

    Brian Setzer s'affirme de suite comme la personnalité du groupe. Chanteur, guitariste, il est aussi le principal compositeur, signant six morceaux, les autres ne provenant pas de membres des Stray Cats. 

    Paradoxalement, l'originalité du son, cette contrebasse gonflée et cette batterie rudimentaire surtout de Slim Jim Phantom et Lee Rocker. 

    Un groupe parfaitement cohérent donc, qui est dynamique, gai et surtout qui swingue comme on ne l'avait plus fait depuis des lustres.

     


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  • The Clash

    Groupe de punk britannique formé dans les années 1970 à Londres avec Joe Strummer et Mick Jones au chant et à la guitare, le bassiste Paul simonon et Topper Headon à la batterie. Clash a été le plus politisé des groupes majeurs de cette période.

    Pete Townshend, des Who disait : " Quand on écoute Clash, on affronte la vie et, en même temps, on reçoit la force nécessaire pour le faire "

    Après un double album pour le prix d'un simple (London Calling), voici un triple pour le prix d'un simple avec Sandinista sorti en 1980.

    The Clash

    C'est une petite vacherie de Clash à une époque où les nouveaux disques sont si abondants. Avec cet album, Clash arrive à couvrir un tel éventail de genre musicaux que c'est ahurissant. C'est un véritable programme radio à lui tout seul : punk, reggae, dub, cold wave, rockabilly, pop, gospel, rétro, tout y passe. Et tout se suit avec peu de temps mort entre les plages. C'est gai, tragique, amusant, engagé, divertissant, politique... Aucun groupe n'avait atteint une telle variété et une telle richesse d'inspiration depuis le double album blanc des Beatles.

    A la première écoute, toutefois, c'est peut-être moins instantanément séduisant que ''London Calling", parce qu'il n'y a pas ici le même punch de la production, mais par contre... quelle versalité ! Lorsqu'il y a un morceau faiblard, il met en valeur le suivant, l’intérêt est toujours relancé au bon moment, il y a des surprises : "Police On My VBack" repris des Equals, "Lose This Skin" (quasi expérimental), des voix féminines dans "Hitsville U.K." et "Junkie Slip" qui bats les Talking Heads au jeu de leur dernier album. Et même les paroles, supérieures à la moyenne des autres groupes, se trouvent sur un dépliant. Que dire de plus ? Bonne écoute.

     


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  • Groupe de pop-rock anglais formé en 1975.
    A par son tout premier album (encore sous le nom de Smokey), le groupe de Chris Norman, Pete Spencer, Alan Silson et Terry Uttley ont produit avec
    Strange Paradise sorti en 1982 est un des album le plus cohérent du groupe. Sagit-il d'un album concept ? Un peu, car il y a une introduction et un final, mais à part ça, pas de liaison particulière entre les chansons, si ce n'est que, bien sûr, Smokie étant un groupe "pop" dans le plein sens du terme, elles parlent surtout d'amour.

    Ce qui est remarquable ici, c'est que pour la première fois les noms de Chinn et Chapman n'apparaissent nulle part, ni en tant que compositeur ni en tant que producteurs. Smokie, qui possède lui-même deux paires de compositeurs, n'en souffre pas le moins du monde, et si le son est un peu moins tranché, il est aussi moins racoleur à tout prix. Pas de grosses orchestrations, beaucoup de guitares acoustiques, de l'électricité à bon escient. C'est parfait : quasi tous les morceaux sont très forts mélodiquement et la vois de Chris Norman donne le relief habituel. 

    Comme Barclay Jams Harvest, Smokie est une des perles du rock romantique ; comme lui, il a parfois ses faiblesses, mais il n'a jamais sorti un seul mauvais album. Il est parfaitement à la hauteur de sa réputation.

    Une ballade, belle à en pleurer, vaut déjà, rien qu'à elle seule, le déplacement : "Can You Feel My Heartbeat". Pour le reste, rien de fort différent de ce que le groupe propose d'habitude quand il est au mieux de sa forme
    Un disque qui plait un peu plus à chaque écoute.

     

     


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  • Né un 13 octobre 1947, Samuel Roy Hagar, chanteur, guitariste et auteur-compositeur né en Californie, commence sa carrière dans le groupe Montrose avant de se lancer dans une carrière solo avec succès. Il jouissait d'un succès durable lorsqu'il a remplacé David Lee Roth en tant que chanteur au sein du groupe Van Halen de 1985 à 1996. Son style musicale se compose principalement
    de hard-rock et d'heavy metal.

    Standing hampton - 1981

    Standing Hamton est le septième album solo de Sammy Hagar depuis qu'il décida en 1976 de laisser le groupe Montrose pour jouer cavalier seul. Malgré sa qualité de son travail studio et scénique, il reste malheureusement sous-estimé chez nous. Et pourtant, ce n'est pas les atouts qui lui manque. Son ami de toujours Bill Church, tient la basse avec brio tandis que Gary Pihl officie aux guitares depuis que le premier guitariste de Sammy mourut sur scène peu après leur premier L.P. "Nine On A Ten Scale".

    Un contraste important est à noter entre son show et ses albums. Sur scène c'est la défonce pure. Ça explose dans tous les coins. Sur disque l'ensemble est plus construit, moins instinctif, mais gardant toujours son impact.

    Nous trouverons donc sur "Standing Hampton" d'un côté quatre balles de métal : "Sweet Hitchhiker" - "There Is Only One Way To Rock" - Baby's On Fire" et le simple "Heavy Metal". D'un autre, des compositions plus vocales et d'une lignée mélodique plus évidente tels "Can't Get Loose" avec des claviers prédominants - "Inside Lookin'In" à la Foreigner et "Surrender", de par son refrain, mériterait de faire un hit.

    Heavy Metal 

    Can't Get Loose

     

     


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  • XTC

    Groupe de New Wave anglais formé en 1976, bénéficiant de l'explosion du mouvement punk du moment et de la recherche de nouvelles stars par les grands labels.
    Sa formation se compose alors de Andy Patridge à la guitare et au chant, Colin Moulding à la bass et au chant, Terry Chambers à la batterie et de Barry Andrew aux clavier et saxophone. 
    Les premiers albums du groupe "White Music" & "Go 2" montrent déjà la conscience professionnelle la clairvoyance et la constance du groupe au niveau musicale. XTC a travaillé d'une manière intelligente et instinctive, transcendant les modes, les ignorant, conservant un respect de la chose donnée comme peu de groupes le feront jamais. C'est pour cela que le groupe n'a jamais connu le succès qu'il méritait. Trop fort, trop tortueux et pourtant tellement pop et accessible. L'évolution du groupe est assez semblable à celle de Roxy Music, tout en écartant l'échelle de popularité. Le génie propre de Ferry autant que celui de Patridge a été de créer Sa propre musique en totale disproportion avec son époque. 

    "English Settlement", leur cinquième album parut en 1982 est plus qu'un album brillant. Il impose une auto-évolution folle dans la structure même des chansons avec un "Ball And Chain" très Beatles/...Génésis rendu à la sauce XTC,
    " No Thugs In Our House" et "Snowman" sont les meilleurs des sept autres composées par Patridge, alors que l'atmosphère générale de l'album est plutôt l’acoustique et à la ballade nuancée. "Senses Working Overtime" est du moins le morceau le plus bondissant et un single formidable qui a enfin percé le chart anglais. 

    Ball An Chain

     

    Sense Working Overtime


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